Les hommes que j'aime

Je voudrais des hommes j'aime. Ils sont rares, puissants, nombreux. Il se supporte et s'exhortent, se ramène, s'éloigne, s'exilent. Ils sont doux, agréables au toucher. Je voudrais vous parlez des hommes que j'aime. Encore et encore. Tout les nuits s'il le faut. Toute les nuit s'il le faut.  Comprenez que ce n'est pas un sujet facile, amis un sujet. Magique. Ils sont des inconnus aux visages d'airains, et aux noms imprononçables. Il se cache derrière leurs pseudonymes, ils s'appellent "pas", ou "personne". Disciples d'Ulysse? A voir. Ils sont avec culture; ou pas. Ils sont simple compliqué. Ils me soutiennent ou m'enfonce. On discute ou on s'engueule avec eux. Ce sont des noms anonymes, qui sont  là quand il n'y à personne d'autre. Des fous capables de passer une nuit entière à rigoler, sans aucun sens. CM? Sans aucun doute. Mais c'est seulement un parmi des centaines. Que dis-je, des milliers. Des dieux, des mortels, des anges. Tous ensembles. Des exclus, des bannis. Des inconnus. Des gens à qui l'on à jamais parlé, puis qui vont soudainement prendre votre parti contre d'autre qui vous cloue aux piloris. On en leurs à jamais parlé, mais on les connait. Ils rôdent. Ils sont dans les recoins sombres, derrière un écran, derrière de images, derrière des paravents, seuls dans leurs coins. Il rêve. Ou pas. Ils veulent du pouvoir, ou non. Ils sont fort, faibles. Certains écrivent bien, d'autre non. Certains sont déchet, d'autre des joyaux. Ils brillent un instant d'un éclat vif, puis disparaissent. Et moi, dans tout ça? Moi, je ramasse les morceaux de ma tête après une chanson trop violente. Et je suis l'un d'eux. Et n'importe lequel pourrait écrire ceci. Nous parlons un langage codé, magnifique. Nous en sommes pas seuls… Nous sommes ensembles. Inutile de nous chercher, mais si un jour vous serez parmi les notre, vous le comprendrez bien trop tard.